Quel est, selon vous, l’antagoniste parfait ?

Quel est, selon vous, l’antagoniste parfait ?

A mon sens, et toujours dans le cadre d’un RPG, celui-ci se doit de disposer d’un but précis.
En outre,  ses intentions ne révèlent pas du manichéisme.  (il n’est pas forcement bon ou mauvais).
J’aime les antagonistes froids,  intelligents, dotés d’un calme absolu.
Il se doit d’être connu dès le début de l’histoire, et son rôle de « boss final » se doit de rester inchangé.

Je suis friand des retournements de situation, du fait que de par un dialogue final, il puisse remettre en question toutes les idéologies des protagonistes.

L’ultime ennemi de mon projet, est d’ailleurs fortement inspiré de Claude Frollo.
En effet ses intentions peuvent relever du « mauvais » mais à son opinion, et paradoxalement, ses intentions révèlent du « juste ».

Naturellement, je n'apprécie que très peu les ennemis divins, chimériques, bestiales. ( dans le sens non humain)
Excepté les entités métaphysiques, à l'image de Pennywise aka le Clown dansant aka Bob Gray.

"Principal antagoniste du roman CA, il s'agit d'une entité démoniaque prenant généralement la forme d'un clown mais qui dispose d'une variété de pouvoirs comme la capacité à se métamorphoser, à manipuler et à posséder les personnes. Il cible de manière cyclique les enfants de la région de Derry dans le Maine."

Mais je ne me risquerais à créer quelque chose d'aussi complex ^^'.

Et pour vous , quel est l'antagoniste ultime ?

Joann dans Monster.

Excellent sujet :3
Mes préférés, c'est le "héros antagoniste" (je vois pas trop comment appelé ça): Le personnage a un but vraiment noble, aussi bien que celui des héros mais sa façon de l'atteindre est foireuse, elle est "mauvaise" pour la majorité.

Pour mon exemple, je citerais Tales of Symphonia (sous spoil parce que ça spoil... xD) :

Spoiler:

Je suis d'accord avec Gel' mais je pousserai en disant que l'inversion protagoniste/antagoniste se doit d'être possible. C'est-à-dire que si on suit l'antagoniste depuis le début et en permanence, sa légitimité doit être équivalente à celle du protagoniste qui devient un antagoniste.

Il y en a plusieurs suivant les genres^^.

J'aime bien aussi les antagonistes froid, calculateur et calme. En même temps, l'antagoniste un peu similaire mais en version taré (comme le Joker par exemple) est aussi trop cool.

Sinon dans les histoires plus comiques, le méchant qui déblatère tout son plan est aussi un antagoniste (caricaturale) qui est universel et qui marche toujours (jusqu'à un certain âge^^).

L'antagoniste "gentil" mais qui est obligé de s'opposer au protagoniste à cause de diverses circonstances est aussi intéressant. Et suivant la fin (tragédie ou fin "heureuse"), il l'est d'autant plus, je regrette un peu qu'il n'y pas plus de tragédie dans les jeux vidéo, c'est pourtant un genre qui peut-être vraiment intéressant (et même dans le cinéma en fait, la faute Amerlock qui nous bombarde avec leurs blockbusters à deux balles).

Bref, je vais pas réussir à faire toute la liste mais pour moi tout dépend du genre et de l'histoire. Pour moi aussi, comme tu l'a dit, il n'a pas être bon ou mauvais. Par contre, il n'a pas apparaître directement. Utiliser de "faux" antagoniste au début d'une histoire peut-être aussi vraiment intéressant. Et dans les thrillers ou les romans policier, d'une certaine manière, on ne le voit pas apparaître directement et il n'est jamais vraiment connu jusqu'à la fin (ou en tout cas, on doit essayer de faire en sorte qu'il ne soit connu qu'à la fin), pourquoi ne pas faire la même chose dans les RPG?

Et puis aussi, on peut jouer sur plusieurs antagonistes, ça peut être aussi intéressant ou encore obliger le joueur à choisir son antagoniste (et là, c'est le must). Exemple: skyrim, bon bien sur, il y a l'Antagoniste ultime mais le choix entre les deux camps qui s'affronte (impériaux vs nordistes) nous oblige à choisir un antagoniste à ce niveau, ce qui est cool mais trop chiant à choisir mais cool quand même .

Bref multitude de possibilité en somme

Edit: du coup, je plussoie les deux derniers commentaires^^

Oh , excellent exemple , gel mon jeu préféré de tout les temps .
Tu sais , spolier un jeu qui a plus de 10 ans , ce n'est pas bien grave .

J'aime aussi les antagonistes dont les intentions étaient pures au départ . mais voila "quelque chose" a dérapé . Et ils pensent toujours faire ce qui est bien , d'ailleurs .

En y reflechissant bien , ce que j'aime , c'est ressentir une pointe de compassion envers le méchant final .

D'ailleurs , continuons dans les "tales of" . Le mechant de tales of zestiria m'a beaucoup marqué . C'est un général valeureux Pour qui tout souriait . Mais voila , le chaos l'a choisit . C'est vraiment poignant de voir les flashback où il perd tout ce qu'il aime étape par étape de maniere totalement injuste ... un enfant , une femme , il finit par etre maudit par tous . On a vraiment mal pour lui . Une des rares réussite du scénario de ce jeu .

L'antagoniste parfait, je trouves, c'est celui qui te fais douter de ton statut de "gentil" ou de "sauveur" et qui te fais te demander si c'est vraiment bien c'que t'es en train de faire, ou pas.

Au final, l'antagoniste parfait semble identique sur bien des points pour la majorité des gens de ce forum.

Mythos/Yggdrasil de Tales of Symphonia est pour moi un mauvais méchant.
Il manque de charisme et son but est juste un caprice de gosse.

Si vous êtes fan du questionnement "est ce que fais le bien ou le mal" jouez à Undertale. Il est très bon dans son genre.


J'aime beaucoup une autre catégorie de méchant.
Le méchant vraiment très méchant avec un coté clown. L'exemple parfait est Kefka dans FFVI.
Un méchant bien détestable à souhait, bourré de charisme et drôle par ses interactions avec les autres personnages.

Après, franchement, pas la peine d'avoir un méchant torturé pour avoir un bon méchant.
Un bon vieux Ganondorf qui domine le royaume d'Hyrule est parfait dans son rôle.

C'est sur mais un méchant/gentil torturé qui te fait hésiter sur ton statut de "sauveur" ou de "gentil" comme l'a dit DantonSlip, ça peut être bien cool aussi.

Sinon, pour le côté clown, je ne peut que plussoir. Ça avec les méchants un peu taré ou déviant psychologiquement, c'est cool (exemple: Psycho-Pass ou autre du style). Le fou qui se parle à lui-même, c'est cool aussi mais ça rentre un peu dans la catégorie clown taré (Le Joker par excellence).

Edit: Hum, en fait, le méchant détestable est cool mais le méchant qui te fout vraiment les jetons, que tu peut même pas détester, t'a juste envie qu'il disparaisse, est cool aussi.

Je pense juste qu'il veut dire que c'est pas nécessaire.
Comme il le dit "Un bon vieux Ganondorf qui domine le royaume d'Hyrule est parfait dans son rôle."
Comme un bon Bowser suffit au royaume champignon

Zangther a écrit:Mythos/Yggdrasil de Tales of Symphonia est pour moi un mauvais méchant.
Il manque de charisme et son but est juste un caprice de gosse.

Plus sérieusement, j'accorde le manque de charisme (bien qu'en comparaison du héros principal ) mais son but c'est pas un "caprice de gosse"

Spoil de Tales of Symphonia

Spoiler:

Ouais, j'avais compris^^
C'est juste mon côté militant pour des antagonistes trop peu présent dans les jeux vidéo qui resurgit.
De la souffrance, des cris, des larmes et pas un foutu héros avec un foutu méchant qui file tout droit jusqu'au combat final, ça me soule
Cela dit, je n'ai rien contre les anciens (Ganondorf ou Boswer) et la série des Zelda restera toujours une des ultimes séries du jeu vidéo. Mais dans les jeux plus récent où les graphiques sont de plus en plus réalistes alors que la personnalité est toujours très peu développé, ben ça me soule (énième critique du même problème, toujours la même mais bon faut bien quelqu'un la refasse de temps en temps )

Sur ce, je quitte cette discussion car je risque de me faire spoile indirectement car MOI, je n'ai pas joué à Tales of Symphonia, où plutôt je suis en train de d'y jouer et je ne l'ai pas fini. Et le truc de Zhangter "Mythos/Yggdrasil de Tales of Symphonia est pour moi un mauvais méchant.", ça me spoile déjà car je le rejoint des fois sur certains point de vue et le fait de le savoir est en train de démotiver.
Donc, sayonara

Hmh...

Dans ma tête, mon antagoniste parfait n'est pas forcément quelqu'un de connu dès le début du jeu. Ce n'est pas quelqu'un qui a des traits de caractères particuliers, même si il doit représenter quelqu'un qui nous motive à avancer dans l'intrigue (pour de multiples raisons... Avoir envie de le vaincre, d'en apprendre plus sur lui...) et qui reste dans les mémoires. Si j'ai un faible pour les gros sadiques / froids / manipulateurs / névrosés / despotiques (...) à qui il manque une case, ce qui compte est surtout qu'il soit crédible (et sans forcément mettre tout ça dans un seul et même personnage).

Toutefois mon antagoniste parfait n'est pas THE personnage qui va éclipser tout les autres, aka, il n'est pas un dieu noir des abysses ou tout autre demi dragon parangon du chaos. Pour moi, c'est quelqu'un, de base d'accessible (mortel, faillible...) qui a su se rendre difficilement accessible par la force des choses.

J'apprécie aussi de ne pas le voir désigné comme la seule et unique menace du monde entier, et ait souvent trouvé les scénarios à base de : "Ouiiii on est tous unis contre la grosse menace" peu intéressants, puisque devant une situation désespérée, nombreux sont quand même ceux qui aimeraient passer à l'ennemi ou juste... s'enfuir.

Ayant pas mal joué des ""méchants"" en meujeutant et en roleplayant, j'ai eu le loisir de voir que ce qui m'intéresse dans un personnage c'est surtout sa progression. J'ai par exemple eu la bonne expérience, (quoiqu'un peu déplaisante à l'époque) d'avoir eu une gentille petite "neutre bonne" (alignement D&D) qui a doucement glissé à force de s'en prendre dans la tête. Aussi, chez un antagoniste, je trouve le "Pourquoi fais-tu ça ? Comment en es-tu arrivé là ?" primordial

L'antagoniste que j'ai préféré jouer IRP était une sadomasochiste se clamant altruiste et bienfaisante (Car si il faut en torturer / sacrifier quelques uns ce n'est pas grave si cela aide le plus grand nombre), qui se disait pacifiste et arrivait à être assez manipulatrice pour faire admettre à des joueurs des aberrations éthiques. Elle se basait notamment sur la logique et la "philosophie" pour amener les autres là ou elle voulait et s'assurer du soutien.

Je me souviens aussi d'un autre "gros méchant" RP qui avait été rendu attachant ne serait-ce que par son tic de langage et sa gestuelle x)

Pour (enfin) en revenir au jeu vidéo, un couple (littéral) d'antagonistes dans Primal font encore aujourd'hui partie de ceux que j'aime le plus. Ils viennent d'un monde montagneux où vivent des genre de vampires. Il s'agit d'un Comte (sadique, hautain, maniéré, joueur, et pervers mais attention, avec raffinement !), et de sa femme (sadique, hautaine, colérique, jalouse à en tuer les conquêtes de son époux, ayant une rivalité avec sa petite fille).
Au final, leur famille, leurs attaches (plus ou moins distendues) et leurs relations les rendent hautement attachant.
Une partie du jeu met d'ailleurs l'héroïne en position de faiblesse et nous force à les côtoyer sans pour autant pouvoir les combattre... Ce qui décuple la satisfaction d'en avoir enfin fini avec eux (même si dans mon cas je préférerai nettement les laisser en vie x)

Comme quoi, un bon antagoniste c'est aussi un antagoniste correctement mis en lumière par le scénario !

Tout d'abord, je suis d'accord avec ce qui a été dit plus haut.

Apres j'ai envie d'ajouter un méchant qui se fait assez oublier, c'est le méchant simple qui est méchant pour être méchant.
Je pensais initialement que ce genre était dénué d'intérêt jusqu'à "Akame ga kill"

Dans "Akame ga kill" il y a une antagoniste du nom d'Esdes, elle est à la solde du vrai grand méchant, on peut la qualifier de grand général du méchant.

Mais voilà, il faut dire qu'elle est méchante juste car c'est dans sa nature, elle prend plaisir à se battre, c'est tout.

Ces exemples ne spoile pas vraiment voir pas du tout l'histoire.

A un moment, on lui demande d'exterminer des rebelles, elle le fait mais laisse des survivants, lorsqu'on lui demande pourquoi, elle répond:
-J'ai tué devant ce garçon sa famille, avec un peu de chance il viendra dans quelques années pour se venger. J'espère qu'il sera suffisament fort pour qu'on aient un beau combat.

A un autre moment, les gentils tentent de la recruter car elle a l'air d'avoir une moralité, résumer de la conversation:
-Que pense tu de ce pays?
-Et toi?
-Je trouve que le roi est un
-C'est le cas de bc d'habitant.
-Ca te dirais de rejoindre la résistance?
-Non.
-Pourquoi?
-Certe le roi est défaillant mais si je rejoint la résistance et trahis le roi, alors la résistance gagne et après? La paix c'est ca?
Au moi avec un roi aussi incompétent il y aura toujours des gens pour se lever contre lui et avec moi pour assurer ses arrières, ils ne gagnerons pas. Au moins dans ce camp là, je suis sûre de toujours avoir un adversaire a affronter.

J'ai rien à dire sur elle, c'est beau.

Je reste mitigé sur Esdeath/Edes suivant les orthographes. Certes, c'est une personnalité inintéressante mais le fait qu'elle ne se comprenne pas elle-même dans son rapport avec le protagoniste montre qu'elle ne peut pas être autrement. C'est beau mais elle me fait pité. Elle lui manque la possibilité de la normalité pour être 'ultime'.

Balbereith a écrit:C'est beau mais elle me fait pité

Mais c'est en même ce qui caractérise un peu ce type de personnage. Là, ton analyse m'a fait penser à Yuno dans Mirai Nikki. C'est un peu la même chose sauf que Yuno, elle, est complétement obligé de suivre l'anormalité (et on donne un peu une raison via son histoire). Et perso, moi, je la trouve ultime dans son rôle.
La beauté et le pathétique, la folie et la raison, l'amuuurrrrr et la haine, aaah

Mais du coup, je pense que l'impossibilité de l'anormalité serait aussi valable accompagné par un côté psychotique plus approfondi aurait pu être pas mal. C'est pas sur ce point à mon avis qu'il manque un truc, même si je suis d'accord qu'il manque quelque chose pour qu'elle soit ultime (cela étant, j'ai quand même bien aimé l'anime).

Pt en mode plus poupée sans sentiment (suite à un quelconque évènement bien évidement) qui se défoule via ses combats et puis après, la glace finit par se rompre avec la rencontre avec le protagoniste (lentement par contre), ça l'aurait rendu plus parfaite. La non-compréhension de son rapport avec le prota n'étant pas nécessaire, suffit qu'elle s'en rend compte trop tard pour que ça reste quand même un personnage intéressant. Du moins, de mon point de vue, ça me semble cohérent.

Personnellement, j'aime beaucoup les personnages fourbes.
Mon préféré de tout les temps restera à jamais Silk dans la Belgariade de David et Leigh Eddings.

C'est un personnage complexe, mais dont on découvre les lourds secrets qui expliquent en quelques sortes ce qui l'a façonné ainsi.

Il est pas badass juste parce que voilà, il est devenu ce qu'il est parce que sa vie et son passé l'on forcé à être comme ça et c'est ça que j'aime dans les personnages :
Avoir une personnalité originale, mais qui a une explication plausible.

Je conseille d'ailleurs cet auteur.

Amalrik a écrit:Personnellement, j'aime beaucoup les personnages fourbes.

Tiens, mais ça, je m'en serais vraiment jamais mais jamais douté...  


=p


Sinon, c'est pas un protagoniste celui dont tu parle là? je viens d'aller voir sur wiki ou bien ils sont justes mauvais sur wiki.
Je connais pas beaucoup d'antagoniste qui soit vraiment fourbe dans ce sens là, plutôt des protagonistes comme Shiroe dans Log horizon. Mais un du côté méchant ou antagoniste, j'ai un peu de mal à voir...
Mais resinon merci pour le partage, je viens de découvrir le terme High Fantasy qui m'a l'air d'être un genre assez intéressant, je vais aller fouille un peu de ce côté là.

Dans mes projets je glisse toujours plusieurs antagonistes.

Le personnage manipulé qui finit par se rebeller contre ses maîtres mais qui ne devient pas pour autant votre allié car il considère que ces actions sont la seule solution pour sauver le monde. Il a souvent un lien familial avec le héros

L'assassin qui réalise les basses oeuvres du vrai boss qui un temps oeuvre avec le personnage manipulé, très mystérieux, il est fidèle à son maître et aime faire le mal. On aime le détester car il a causé bien du soucis au héros et il termine de façon bien décevante toujours en appelant son maître

Le maître il manipule de sombre énergies, invoque des pouvoirs ténébreux. Cherche le pouvoir et la vengeance. La plupart du temps une vengeance qu'il s'est lui même crée car ses actions sont responsables de tout. Se la joue serviteur 90% du jeu. On ne connaitra sa véritable identité que dans le dernier dixième du jeu.

L'entité, le néant ou le chaos, monstre des temps anciens étant la source même du mal. On ne le connait que par les légendes. Il sera vaincu par le groupe de héros avec difficulté mais est un pion du maître.

L'abomination fusion de l'entité et du maître Boss final que tout héros qui se respecte doit venir à bout s'il ne veut pas la fin de l'univers.

Le plus difficile hormis l'entité est de découvrir quel est le rôle de chacun car j'aime brouiller les pistes.

Sinon, c'est pas un protagoniste celui dont tu parle là?

Je parlais des personnages en général, j'ai pas différencié anta/protagoniste puisque c'est plus le style de personnage que j'aime. Qu'il soit important ou pas, qu'il fasse ci ou ça, j'm'en fiche un peu ^^

J'avoue que Hiruma m'a démasqué ahahaha

Très intéressant comme sujet. Pour mes antagonistes, je glisses d'un style à l'autre, voici donc une petite présentation de quelques uns de mes antagoniste.

ROI TRYDOMS (HopDrop):
Trydoms est clairement le genre de mec qui a un tempérament très faible, égoïste et qui pète plus haut que le cul, qui veut absolument être le meilleur (quelque soit la façon de procéder), mais il ne s'avoue pas méchant. De plus, son égoïsme est une raison largement suffisante pour agir que l'éternel "Agrougrou je suis méchant".
C'est un antagoniste simple, voir cucul la praline pour certains, mais dont la forte personnalité lui donne un charme incontestable.

PLUTON et SED (Project Phenix):
Le premier personnage est l'antagoniste principal de Project Phenix. Il ne sera connu qu'au milieu du jeu et n'est que très peu mentionné au début du jeu. Pluton n'est pas un mauvais bougre, ma raconter toute son histoire me prendrais des plombes et ça spoilerai. Mais grosso merdo, il a servi de cobaye pour une cérémonie qui devait le rendre surpuissant, même s'il a bien eu ces pouvoir, la cérémonie a tourné au désastre et la personnalité de Pluton s'est retrouvée changée à jamais. Pour éviter les catastrophes, il a été enfermé dans une urne.
Sed, ne vivra rien de tout ça. En fait, il veut renvoyer Pluton dans son monde d'origine, mais pas de la meilleure manière qui soit, car il l'a sorti de son urne. Pluton ne se montrera pas violent, mais calme et réfléchi, et atteindra donc ces buts par l'intermédiaire de Sed. Sed exécute les ordres de Pluton, mais est conscient du mal qu'il fait et continu à penser que son intention n'est pas mauvaise.


Pour ce qui est des autres antagonistes que j'adore:
GRUNTILDA (Banjo-Kazooie): Gruntilda la sorcière, comment ne pas l'aimer? Son charactère est bien travaillé, son background aussi. Un antagoniste simple, mais très drôle, donnant même de l'intérêt au jeu.

BARON VON GHOUL (Grabbed by the Ghoulies): Même commentaire que pour Gruntilda, mais son aspect enfantin et son côté méchant de film d'horreur cliché lui donnent un certain cachet.

ROI DADIDOU (Kirby): Il est jaloux de Kirby, et le montre bien. Tout se que Kirby fait, Dadidou veut le faire en mieux, quelque soit la méthode. Même si les sales coups de Dadidou peuvent porter préjudice à Kirby, Dadidou n'est pas méchant et est même prêt à aider Kirby si besoin. Y'a sans doute son physique qui le rend bien charismatique.
Mais ma version préférée du Roi Dadidou, c'est quand même dans Kirby Right Back At Ya. Dadidou est un détestable dictateur, égocentrique, et surtout très drôle avec son larbin Escargoon.

GANONDORF (Zelda): Le plus réfléchi, calme, manipulateur et vraiment cruel des antagonistes que je connaisse.

Moi j'ai bien un Antagoniste en tête.

Nightmare de Soul Calibur,ayant joué au 3 je me rappellerais toujours du combat "final",d'un coté
siegfred,voulant à tout prix détruire Soul Edge et de l'autre Nightmare la réincarnation de l'épée.

Où alors si vous parlez de jeux linéaires ben y'a le Docteur Nefarious de Ratchet et Clank.
Il est tellement puissant qu'il est toujours vivant,même lors du combat on est obligé de prendre le
contrôle d'un robot pour le détruire et il est parfait comme "méchant clown" qui colle bien à l'univers Ratchet et clank.

Nightmare est bien stylé niveau Charadesign. ^^
Gruntilda, putain j'adore tellement les méchants du studio RARE.