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yakzawik
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Staffeux retraité

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Ven 23 Avr 2010 - 20:50
Oyé à la poblation.
Nombreux sont ceux qui savent que notre cher Zangther national m'a demandé en tout et pour tout d'user de ma verve verbale afin de surprendre au plus haut point sa professeur de Français, ...
Comme vous le savez, je suis prêt à relever les défis. Ce ne fût pas simple !
C'est à la sueur de mon front que j'ai rédigé cette dissertation purement et proprement enivrante !
Les glaires furent foison et les filets de sang contenus dans ces derniers étaient le signe de la fatigue, de la torpeur de mon âme. Malgré tout, le résultat est là.

Admirez donc, l'œil (vile ligature absente) torve et le regard hagard, ce travail, résultante de 2 jours de travaux intensifs (20 minutes par jour). Admirez, chers amis.
Et rêvez. Carpe Diem.


Introduction


Le langage est la clef de voûte de l'Homme, de ses relations avec autrui. Il le cornaque vers le social. Communiquer est le propre de l'Homme, et c'est en ce sens qu'il doit en jouir à bon escient.
Diverses langues sont donc nées, du sanskrit au volapük, pouvant sembler asémantiques au commun des mortels actuels, mais représentant chacune des parcelles de vie, de culture. Des gentilés furent inventés, différents selon les régions. Chaque chose a son nom, son appellation dans chaque langue. Bien que chaque chose ait un nom vernaculaire. L'échange est favorisé entre les régions ayant opté pour le même langage. Qu'en est-il de ces langues diverses ? Quelle est leur évolution... Ce qui les amène à changer, à évoluer ? Est-ce une évolution bénéfique et progressiste ?
Pour résoudre ce problème, nous évaluerons les facteurs pouvant amener une langue à changer, à se développer, nous verrons par la suite que les mœurs évoluent, et que la langue se doit d'emboîter le pas pour enfin visionner la langue comme un tout qui suit son temps, immuable en soit, subissant des modifications sporadiques malgré tout.

I


L'homme est un être au caractère labile, pensant que les palimpsestes sont constamment à récrire. Il est de nature volubile, prolixe et disert ce qui l'entraine dans des galimatias, amphigouris et autres imbroglios enchainant coquecigrues et autre billevesées... Malgré tout l'histoire telle que nous la connaissons commence avec l'écriture, soit 3500 ans avant l'ère chrétienne, en Mésopotamie, durant la période d'Uruk, période protohistorique : l'akkadien. A partir de là, l'histoire naquît. Les alphabets (mot créé à partir de «alpha» et de «bêta», les premières lettres de l'alphabet grec) se succédèrent, qu'ils furent gaélliques, cyrilliques, ougaritiques, bicaméraux ou unicodes ou cunéiformes... Des sinogrammes aux idéogrammes, le monde peut se targuer de composer une pléthore de langues, une kyrielle de vocables ; leur pluralité nous amène à penser qu'il s'agit d'une barrière linguistique entre les divers pays.
Malgré leur diversité, les peuples ont su s'entendre, se mélanger... Cette altérité bienvenue fût le paradigme de l'acceptation de l'autre. L'ostracisme n'avait pas lieu d'être. La diaspora et autres génocides n'avaient pas encore eu lieu. Nonobstant, l'évolution de la langue, de la communication suivait l'évolution des dynasties. Les batailles furent légion, les conquêtes aussi. Les inexpugnables forteresses furent vaincues, de nombreux soldats annihilés, par de vils manants, des sycophantes, et autres manants. Les thuriféraires flagornaient avec passion, les thaumaturges fanfaronnaient non sans forfanterie fieffée forfaite !
Les sciences naissaient, les axiomes et autres postulats étaient osés par nos amis Pythagore, Euclide et Thalès. Les haruspices, Pythies et autres augures prodiguaient la science de la divination. Les cartomanciens, oniromanciens, nécromanciens se multipliaient. Les sorcières finissaient calcinées, idem pour les personnes rousses, dû à des a priori non vérifiés par des expérimentations, a fortiori au moyen âge, ou l'a posteriori semblait outrepassé. Toutes ces pratiques ont évolué, même lors de l'antépénultième et du pénultième siècles... Pour arriver à ce que nous avons présentement et céans.
C'est le regard hagard et l'œil torve que nous admirons les vestiges des temps anciens, brillant d'un feu sacré, malgré les horions et autres oraisons funèbres qui ont amenés les peuples jusque-là.

II


La volubilité et la prolixité de tous amène parfois à des conflits de taille. Outre la guerre de cent ans (ayant malgré tout duré cent seize ans, de 1337 à 1453), la Guerre de trente ans (au cours de laquelle Galilée sera jugé pour avoir soutenu l'héliocentrisme, face à l'Inquisition et ses trente juges soutenant le géocentrisme, montrant que la majorité ne fait pas la vérité) de 1618 à 1648. En résulte présentement la xénophobie, le racisme, l'ostracisme. Les plus pusillanimes, et autres esprits cacochymes et valétudinaires penseront que cela est dû à la ségrégation volontaire (notamment lors de la Shah, l'extermination pure et simple, de toute race non Aryenne par Hitler... soutenu, amenant pourtant un état totalitaire !). La misanthropie est la résultante d'une haine profonde liée à l'inconnu, plus ancrée et sévère que la misogynie et la mysandrie... certains sont phallocrates, d'autres gynocrates, d'autres autocrates... Les oligarchies se succèdent, des gérontocraties montrant la pluralité des régimes divers. Du communisme au socialisme en passant par le capitalisme, les peuples divers ont su communiquer aux autres leurs idéologies. De nombreux apophtègmes, des maximes, des adages naquirent. Les artistes se mirent aussi à partager leurs idées, leurs réflexions. L'Oulipo, le Dadaïsme... Les lipogrammes, les svarabakthis... Ils tentaient d'exprimer leurs idées par le biais de nombreuses figures de style afin de maquiller, de dissimuler leurs diatribes acerbes dont ils s'arrogent la rédaction et la publication. D'autres apologies furent rédigées, montrant une nouvelle fois la diversité des points de vue. Antanaclases, zeugmas, aphorismes... Phonèmes éphelcystiques (contre les hiatus), métaplasmes, axes paradigmatiques et syntagmatiques, phonèmes, lexèmes, lemmes peu usités... tout était bon pour se différencier d'autrui. L'ataraxie, l'ascèse de l'anachorète étaient d'autres moyens de se détacher des troupes sans aspirer à la solitude, la déréliction, qui est à proscrire, qu'ils ne peuvent cautionner. Etre marginal n'est pas nécessaire, l'agoraphobie est à proscrire, car rédhibitoire, notamment sur l'agora, de même que l'hexakosioihexekontahexaphobie et l'hippopotomonstrosequippedaliophobie ou l'apopathodiaphulatophobie. L'antagonisme entre l'humain et les peurs le rongeant se veut fort, amenant l'Homme à se demander qui il est. C'est en ce sens qu'il fait évoluer le langage et les manières de l'exprimer et de s'exprimer. Malgré tout, des groupes, représentant une partie infinitésimale de la plèbe cernent avec difficulté notre idiosyncrasie. Autrui nous guide, dans les ténèbres troublantes, par l'usage du langage, nous communiquons. De génération en génération, l'appétence humain l'a amené à éviter l'apathie, pour atteindre l'ataraxie... l'ascèse était de mise, aucune échappatoire n'était possible ! Ils leur fallait par
la même occasion transmettre leur vocable, même le moins usité, et ce sans outrecuidance, même de la manière la plus agreste qui soit... Dans les milieux de la culture arable, sans louvoyer, atermoyer ou tergiverser. Même les anachorètes se doivent d'apprendre ces lemmes, mêmes ceux ayant les acceptions les plus absconses et abstruses : de manière universelle. De l'ontologie à l'épistémologie, en passant par la philologie, la philosophie. De «aa» à «zythum» en passant par stercoraire, stochastique, sternutatoire, stipendier, avilir, supputer, subodorer, agonir, ypréau, zygène, yttrium, atavique, asthénique... L'homme aimant faire preuve d'affèterie se retrouvera constamment confronté aux autres.
La communication ne passe pas uniquement par les mots, elle se transmet, se partage aussi par la musique : les bluettes des ménestrels, opposés aux trouvères, au moyen-âge, les rhapsodies et autres élégies propagées de par la monde.

III


L'aspect sibyllin, de prime abord, de la musique, peut pourtant transcender tout un chacun en exprimant des émotions, des ressentis, par une successions de notes diverses, tout comme nous nous exprimons en usant de nos cordes vocales... en enchainant les sons de manière logique. Ne jetons pas l'opprobre à ceux et celles qui ne savent jouer d'aucun instrument, ne pratiquons pas l'anathème sur ces derniers.
Maitriser la langue est toutefois nécessaire, s'amuser avec divers palindromes et autres boustrophédons... Ne pas maitriser la langue peut s'avérer coercitif, ainsi les cuistres et leurs cousins couards peuvent affronter les pleutres, les pusillanimes. Les avares, pingres vitupérant les harpagons et autres tartuffes ne valent pas mieux que les êtres fats vociférant sur les turpitudes des flagorneurs... qui sont pourtant de nombreux moyens d'expression, en soit.
Mais revenons-en à la musique,
De l'orgue de Barbarie à la serinette, en passant par la cymbalum, la viole à roue, le basson, l'hulusi, le bawu, la fifre, l'alboka, le biniou ; ils ont su s'intégrer dans les cultures diverses, cosmopolites et hétéroclites. Les égéries furent nombreuses, de Johan Sebastian Bach à Tchaïkovski en passant par Beethoven, Strauss, Brahams... l'hégémonie de la musique classique prît malheureusement fin avec la venue des musiques du monde, vers le XIXe-XXe siècle, pour finalement s'effacer, évanescente, au XIXe siècle. Ces musiques représentent malgré tout un moyen de s'exprimer, de communiquer comme auparavant. De l'opéra au rock et au rap, tout est sujet à la critique. Des personnes imbues d'elles-mêmes, dont l'infatuation les amènent à être morgues dont on peut se gausser, se boyauter aiment parfois à se prendre pour des vedettes, se pensant nyctalopes... mais ne connaissant pas l'agnosticisme, en préférant entrer dans la scientologie. Les viragos versatiles aux occupations frivoles, futiles... psychorigides (voire frigides, pour certaines... mais cela est une autre histoire) peuplent le monde, se multiplient et aiment à pallier le manque d'informations dans la presse en faisant parler d'elle. L'information, la communication d'aujourd'hui avant tout par ces dernières. Elles vaticinent, prônent, préconisent les histoires trash, usitent d'un vocable incongru, non idoine. En mettant l'emphase sur la vacuité intellectuelle, jouant la carte de l'ineptie itérative... En tentant de se montrer telles de melliflues créatures. Du borborygme en passant par le tintinnabulement, la presse fait parler de ces personnes, telle est la communication d'aujourd'hui et du pénultième siècle. La déraison atteint l'homme qui s'ébaudit face ces inepties stochastiques et sporadiques ! Ils soliloquent souvent, ces sybarites !

Conclusion


En définitive, le langage évolue, tel que les cultures, devenant malgré tout, au fil du temps, déraisonnables, pernicieuses, fallacieuses, régressant. C'est sous le signe de la régression et non de la progression que nos peuples voguent, et ce sans circonvolution louvoyante aucune. Malgré tout, certaines personnes pensent encore pouvoir redonner leurs lettres de noblesse à notre si chère langue... et aux autres. Pourront-ils se targuer de réussir ?


Glossaire ! ! !
Pour me comprendre... pour comprendre cette dissertation. Pour comprendre le monde qui vous entoure, la langue française et les subtilités de Mamie en skate qui se rétame sur le bitume un doux matin d'Avril... lisez ce glossaire relatif à cette dissertation.
Pour tout complément de vocabulaire, veuillez vous adresser au comptoir des opprimés, guichet 7, treizième étage. Consultez aussi le plan situé au vingt troisième étage pour vous y retrouver.

cornaquer : guider

volapük : langue passerelle universelle s'était développée au XIXe siècle. Langage incompréhensible.

asémantique : dénué de sens (en parlant de la syntaxe d'une phrase).

gentilés : Nom des habitants d'un pays, d'une région, d'une ville (les français, les ukrainiens...)

vernaculaire : qui est propre à un pays, à une civilisation.

immuable : qui ne change pas, jamais. Constant, durable

sporadique : irrégulier. Contraire d'endémique (qui sévit régulièrement, qui est propre à)

labile : changeant, peu constant, peu stable

palimpseste : parchemin (grosso modo)

volubile : qui parle beaucoup, rapidement et facilement

prolixe : qui parle beaucoup (trop ?)

disert : qui parle avec facilité. Qui parle avec abondance et non sans élégance.

galimatias : propos ou écrit embrouillé ou inintelligible

amphigouris : écrit ou discours extrêmement embrouillé et risible (un phébus est un galimatias prétentieux)

imbroglio : Embrouillement, confusion (imbroille, il s'agit aussi d'une pièce de théâtre dont l'intrigue est extrêmement compliquée)

coquecigrue : baliverne (peut aussi s'écrire coxigrue)

billevesée : parole creuse, frivole*

sinogramme : unité de la graphie chinoise

idéogramme : symbole graphique représentant un mot, une idée dans certaines langues (ce sont aussi les petits dessins que l'on trouve à côté des indications sur les panneaux routiers, à ne pas confondre avec un pictogramme, qui représente à lui seul une idée précise).

se targuer de : se vanter de

pléthore : surabondance, excès

kyrielle : longue suite (il y a aussi le jeu de la kyrielle, mais c'est autre chose, même s'il s'agit d'une longue suite, effectivement ^^")

vocable : mot, terme signifiant quelque chose de précis

altérité : caractère de ce qui est autre

paradigme : ensemble des différentes formes d'un même mot. Exemple (le meilleur, souvent).

ostracisme : exclusion d'un groupe, bannissement

diaspora : exil. Dispersion d'une communauté, d'une ethnie de par le onde, à travers le monde

Nonobstant : néanmoins, cependant

inexpugnable : imprenable, qui ne peut être assailli (même avec des arquebuses ou des escopettes !)

vil : qui est méprisable, abject

manant : homme mal élevé, paysan

sycophante : délateur professionnel, celui qui dénonce pour son bien

thuriféraire : personne qui loue, qui flatte (à l'excès)

flagorner : flatter bassement (dans mon exemple, nous avions un pléonasme : thuriféraire flagornaient")

pléonasme : répétition de termes ou expressions ayant le même sens

thaumaturge : personne faisant ou prétendant faire des miracles

fanfaronner : se vanter (les hâbleurs* aiment fanfaronner)

hâbleur : fanfaron, vantard

forfanterie : vantardise

fieffé : qui a un vice situé au plus haut degré (synonyme de "parfait" dans le sens : parfait menteur, le sens péjoratif)
Vous aurez évidemment remarqué que cette phrase était tirée de Reflets d'Acide.

axiome : proposition évidente, dont la véracité (l'aspect vrai) est reconnue sans démonstration (les axiomes d'Euclide, par exemple)

postulat : principe qui doit être admis comme vrai sans démonstration

haruspice : devin étrusque lisant dans les dépouilles animales

oniromancien : personne qui pratiquer la divination du rêve (divination = art de prédire l'avenir), cela nécessite malgré tout une certaine sagacité

sagacité : ouverture d'esprit, perspicacité primesautière

primesautier : vif

a fortiori : à plus forte raison (les locutions latines se mettent en italique en tapuscrit et se soulignent en manuscrit)

tapuscrit : écrit tapé sur un clavier

manuscrit : écrit rédigé à la main

a posteriori : après l'expérience, l'opposé de l'a priori, qui se place avant l'expérience

outrepasser : aller au-delà de

antépénultième : avant-avant dernier

pénultième : avant dernier

céans : ici, à l'intérieur

hagard : l'air effaré (troublé, stupéfait), hébété

torve : regard oblique et menaçant (on ne dit pas "il me regarde de travers" mais "son regard torve m'horripile, la tachycardie se prend de moi...)

horion : coup violent (s'emploie le plus souvent au pluriel)

oraison : discours en l'honneur d'une personne décédée. Prière

Funèbre : lugubre. Relatif aux funérailles (oraison funèbre = pléonasme aussi ^^)

Volubilité / prolixité : qui est volubile / prolixe. Aptitude à être bavard, trop bavard, et à saouler les autres, grosso modo

héliocentrisme : doctrine faisant que le soleil est au centre de l'Univers (tout est en orbite autour)

géocentrisme : doctrine plaçant la Terre (et par extension l'Homme) au centre de l'univers

xénophobie : peur, haine de l'étranger

pusillanime : manquant de courage, de caractère. Peureux

cacochyme : que le mauvais état de l'organisme rend sensible aux moindres causes de maladies. Maladif.

valétudinaire : qui est maladif, souvent malade. Chétif, malingre, souffreteux

misanthropie : fait de haïr l'Homme

misogynie : fait de haïr la femme (on retrouve "gynès" = la femme dans gynécologue)

misandrie : fait de haïr l'homme (on retrouve "andros" = homme dans polyandrie : fait pour une femme d'avoir plusieurs hommes)

phallocrate : partisan de la phallocratie, de la domination de l'homme sur la femme

gynocrate : partisan de la gynocratie, de la domination de la femme sur l'homme

autocrate : partisan de l'autocratie. Le pouvoir par soi-même, non partagé

oligarchie : le pouvoir est réparti entre plusieurs personnes, contrairement à la monarchie où le pouvoir est exercé par UNE seule personne.

gérontocratie : le pouvoir par les personnes d'un certain âge. "geron" = vieillard, que l'on trouve dans gériatrie et gérontophilie (qui consiste à aimer les vieillards, les femmes ménopausées, par exemple)

apophtegme : Parole mémorable de quelque personne illustre ayant valeur de maxime.

Oulipo : "ouvroir de littérature potentielle". Groupe d'écrivains qui s'imposent certaines contraintes pour écrire leurs oeuvres (dont Georges Perec et ses lipogrammes "La disparition" et "Les revenentes") créé en 1960

dada(ïsme) : entre 1916 et 1925, mouvement littéraire, artistique et intellectuel qui remettent en cause et font table rase de toutes les conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques du début de XXe siècle

lipogramme : texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres de l’alphabet

svarabhakti : le svarabhakti est une modification phonétique qui désigne l'apparition d'une voyelle d'appui dans un groupe de consonnes, visant à en faciliter la prononciation. C'est un cas d'anaptyxe ('insertion d'un phonème vocalique entre des consonnes)

diatribe : critique sèche (pamphlet...)

acerbe : virulent, véhément, violent, agressif

s'arroger : se permettre de (alors que nous n'avons pas forcément les qualifications, l'autorisation pour)

apologie : paroles visant à louer une personne (discours laudatif montre que l'on encense, plébiscite une chose, une personne)

Antanaclase : La raison a ses raisons que la raion ne connaît point ; on le sait en mille choses (Pascal) : répétition d'un même mot pris dans un sens différent (ici "raison")

zeugma : lier par la syntaxe deux mots, phrases bien différentes pourtant introduite par la même subordonnée : "Il posa son chapeau et une question"

aphorisme : courte phrase exprimant un principe ou un concept de pensée (une maxime, grosso modo)

Phonème : unité distinctive de prononciation dans une langue (un son en gros...)

Phonème éphelcystique : phonème ajouté à la fin d'un morphème (chaîne de caractères représentative de la plus petite unité de sens qu'il est possible d'isoler dans un texte : tristement : triste et ment sont des morphèmes) : Va-y => VaS-y (le S est un phonème éphelcystique

hiatus : succession, juxtaposition de deux voyelles de deux syllabes différentes au sein d'un même mot, entre deux mots d'une même phrase (héroïque, chaos, il a acheté...) L'hiatus est aussi appelé bâillement...

métaplasme : altération d'un mot autorisé par l'usage (épenthèse, apocope... on enlève ou ajoute des lettres, des morphèmes, des lexèmes...)

axe paradigmatique : axe que l'on ne peut modifier. il propose des idées "virtuelles" des éléments d'une phrase... Paul téléphone ) Roger => Téléphone Roger Paul

axe syntagmatique : axe que l'on peut modifier : Paul téléphone à Roger => Roger téléphone à Paul

lexème : unité de sens et de son figé dans une langue, comme un mot, une voyelle ou autres... voyager, voyagerait, voyagerons, les voyages de Gulliver => Lexèmes de "voyage"

lemme : Forme basique et non fléchie d'un mot : fleur = lemme fleurs = forme non fléchie du mot, donc non lemme

usité : qui est en usage, pratique couramment, communément

Ataraxie : repos de l'âme, non tourmentée par le mal, les maux. Absence de troubles psychiques (c'est de là que vient le nom Atarax pour l'antidépresseur)

Ascèce : mode de vie dure où l'on s'impose des restrictions pour atteindre le quiétisme, la paix et la méditation

Anachorète : personne marginale (souvent un religieux, d'ailleurs) vivant reclus (dans le désert souvent) pour pratiquer l'ascèse

déréliction : sentiment d'abandon, de solitude

proscrire : bannir

cautionner : approuver quelqu'un, un comportement

marginal : qui est mis à l'écart

agoraphobie : phobie des espaces ouverts, à l'opposé de la claustrophobie (c'est aussi la peur de la foule, m'enfin, c'est par extension)

rédhibitoire : est inacceptable, à cause d'un un gros défaut, par exemple

hexakosioihexekontahexaphobie : phobie du chiffre 666

hippopotomonstrosequippedaliophobie : phobie des mots trop longs (néologisme de Freud, quel comique)

apopathodiaphulatophobie : phobie de la constipation

antagonisme : état d'opposition, rivalité, lutte

infinitésimale : extrêmement petit

plèbe : le peuple

idiosyncrasie : caractéristique d'une personne à réagir différemment face à un élément extérieur (par exemple l'amour, les sentiments, la douleur, la maladie)

appétence : désir, penchant qui pousse à satisfaire ses besoins

apathie : absence de passions (donc de maladies, car la passion se trouve être "pathos" soit la maladie ^^")

outrecuidance : prétention

arable : qui peut être cultivé

louvoyer :faire un détour avant d'agir (notamment utilisé dans la marine), pour atteindre son objectif

atermoyer : différer, chercher à gagner du temps (par des méthodes dilatoires)

tergiverser : hésiter, user de détours pour retarder une décision, éviter de donner une réponse précise (ergoter : discuter sur tout)

abscons : difficilement compréhensible

abstrus : idem (hermétique : inintelligible, difficile à comprendre)

ontologie : étude de l'être en tant qu'être, donc de tout ce qui est

épistémologie :étude critique des sciences, notamment en philosophie

philologie : étude d'une langue, d'une civilisation par l'analyse de ses textes, de ses documents

zythum : bière égyptienne

stercoraire : qui a trait aux excréments (le coprophage mange ses excrément, l'énurésie est le fait de pisser dans son froc et l'encoprésie le fait de chier dans son froc)

sternutatoire : qui provoque des éternuements

stipendier : payer pour l'exécution de mauvais desseins, d'une basse besogne

avilir : rendre vil, déprécier

supputer : en déduire en comptant sur ses doigts, évaluer en calculant

subodorer : pressentir de

agonir : accabler d'injures, insulter

ypréau : peuplier blanc et gris

zygène : requin

yttrium : métal appartenant au groupe des terres rares

atavique : héréditaire

asthénique : malade, qui est fatigué, de constitution faible

affèterie : manière affectée (qui manque de naturelle, qui est exagérée) de parler, d'agir

bluette : petite chanson, petit recueil sans prétention, anodin

trouvère : poète lyrique qui s'exprimait en langue d'oïl (la langue du Nord) en opposition au ménestrel qui s'exprimait en langue d'oc (précédant les troubadours).

rhapsodie : poème lyrique récité par les rhapsodes, pendant l'antiquité grecque

élégie : poème plaintif (lai ?), contrairement à l'ode, qui est plus porté sur l'épique

sibyllin : Enigmatique, obscur, peu clair

opprobre : Honte, déshonneur, affront, anathème

anathème : honte publique, avanie (pas la peine d'expliquer ce qu'est l'avanie, vous le deveinerez)

palindrome : elle, noyon... Mots (voire phrases) qui se lisent de la même manière à l'endroit et à l'envers

boustrophédon : plus évolué encore que le palindrome, il consiste à inverser l'ordre logique =>
J'aime boire de l'eau
elle ceva sap siv en ej, tnatruop (pourtant, je ne vis pas avec elle)
Mais elle me fait du bien
(Cette phrase devra être lue à l'envers, vous l'aurez compris)

coercitif : contraignant

cuistre = pédant = personne imbue de soi-même = fanfaron = personne prétentieuse

Chevalier d'industrie : escroc = Aigrefin, larron

pleutre = pusillanime = couard = froussard, peureux

cacochyme = valétudinaire= qui est maladif, souffreteux, égrotant, souvent malade, asthénique

pingre = harpagon = ladre = avare, radin, fesse-Mathieu

tartuffe = perfide = chafouin = hypocrite, fourbe, cauteleux

fat = empli de fatuité = prétentieux

vociférer : crier avec colère

vitupérer : blâmer, protester vivement

turpitude : acte, parole honteuse... ignominie, bassesse

flagorner : flatter bassement => Un homme patelin flagorne

Cosmopolite :

Hétéroclite :
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